De manière générale, ces organisations mettent en œuvre des opérations visant à stimuler les changements sur leur marché. Elles adoptent une vision plutôt axée sur le long terme, en mettant en place une stratégie volontariste et une attitude anticipative. Elles sont souvent amenées à gérer un réseau d’acteurs spécialisés dans l’innovation. Une part significative de leur chiffre d’affaires est fréquemment allouée au développement de nouveaux produits. En temps normal, elles présentent une très forte capacité à innover, car la gestion de l’innovation constitue un aspect fondamental de leur activité.
En règle générale, ces organisations adoptent une vision à moyen terme et une posture plutôt offensive. À cette fin, elles disposent fréquemment d’un personnel spécialisé et d’une structure organisationnelle propice à la conception de produits, services ou procédés innovants.
En général, elles sont soumises aux évolutions externes et ne prévoient pas véritablement les changements à venir. Elles adoptent généralement une vision à court terme, ce qui se traduit par une stratégie défensive axée sur l’adaptation à leur environnement. Certaines parviennent toutefois à lancer des initiatives adaptées au nouvel environnement et à mobiliser leur personnel pour développer de nouvelles offres (produits/services). Elles rencontrent souvent des difficultés à être les premières sur le marché.
En règle générale, elles ne prévoient pas les changements et ne parviennent pas à réagir de manière appropriée. Leur stratégie est souvent floue, ne prenant pas en compte l’innovation, ce qui les conduit à adopter une attitude défensive. En conséquence, elles subissent habituellement les changements de leur environnement sans manifester de réaction particulière. La plupart d’entre elles présentent une capacité très limitée à innover et sont principalement axées sur l’adaptation.
Normandie : la sous-traitance automobile première victime de la pénurie des semiconducteurs
Le constat dressé par la CPME et la Capeb de Seine-Maritime, est sans équivoque. Selon une étude menée auprès de 2 000 chefs dirigeants, 59 % d’entre eux sont concernés par l’augmentation du cours des matières premières.
Dans la sous-traitance industrielle et plus particulièrement dans le secteur automobile, beaucoup de PME se trouvent à l’arrêt car les industriels pour lesquels elles travaillent stoppent leurs lignes de production, notamment en raison de la pénurie de composants électroniques. Une situation jugée inquiétante et difficile à anticiper dans la durée. Pourtant, dans certains cas, il s’agit d’une source de réflexion pour l’innovation conjoncturelle.